L’Homme vit de plus en plus longtemps, ce qui implique inexorablement un vieillissement de la population. Plusieurs techniques existent aujourd’hui pour soigner les organes endommagés, défectueux ou malades : le don d’organe, technique très délicate, qui ne permet pas de transplanter toutes les personnes en attente ; les prothèses et organes artificiels, cette solution permet de palier au manque de greffons mais n’atteint pas le niveau de « perfection » des tissus vivants. De plus, les enjeux médicaux pour les années à venir sont énormes : vaincre les maladies répandues : Cancer, Parkinson,…
Pour se soigner, l’Homme créera-t-il ses organes pour régénérer ou remplacer ceux endommagés ou défectueux ?
En 2005 sort « The Island », un film américain de science-fiction réalisé par Michael Bay. Il met en scène des « clones » qui ont pour seule finalité que d’être tués pour prélever des organes lorsque le sujet original, des riches personnalités, en ont besoin.
Cela reste de la science fiction. Mais est-ce si improbable ?
Depuis 1990, des recherches sont effectuées en médecine régénérative et notamment sur les cellules souches (des cellules indifférenciées qui, d’une part, peuvent donner des cellules spécialisées, et, d’autre part, peuvent se renouveler un grand nombre de fois, virtuellement indéfiniment). Les découvertes sont prometteuses : des équipes partout dans le monde savent créer des cellules souches et tentent de recréer des tissus vivants et des organes pour des thérapies cellulaires. Elles sont d’ailleurs déjà utilisées touts les jours, pour traiter et guérir des malades du cancer du sang. Des expérimentations aboutissent favorablement un peu partout sur le globe. Un nouveau tournant apparait avec l’impression 3D : des scientifiques écossais viennent d’inventer une imprimante 3D capables de déposer des cellules souches embryonnaires humaines sans les détruire.
La question n’est plus de savoir si l’Homme créera ses organes pour régénérer ou remplacer ceux endommagés ou défectueux, mais quand ?