Le réchauffement climatique du aux gaz à effet de serre, et la pollution atmosphérique sont des sujets de plus en plus préoccupants. Ces facteurs influent directement sur la santé, et augmentent les maladies respiratoires, asthme, allergies, mais également l’extinction de certaines espèces animales ou végétales, des répercutions sur des phénomènes météorologiques extrêmes.
Pour survivre, l’Homme sera-t-il obligé de vivre sous des dômes hermétiques ?
Depuis 1980, l’écrivain G.-J. Arnaud écrit une série de romans intitulée « La compagnie des glaces », ou l’atmosphère terrestre est irrespirable suite à l’explosion de la lune et ou les survivants sont obligés de vivre dans des villes sous globes que seuls relient des trains.
Cela reste de la science fiction. Mais est-ce si improbable ?
En 1960, l’ingénieur Buckminster Fuller décrit sérieusement un dôme géodésique de 3km de diamètre pouvant recouvrir une partie de Manhattan, visant à contrôler les conditions météorologiques intérieures, et réduire la pollution intra-atmosphérique. En 1979, une ville sous dôme a été proposée sans succès pour Winooski (Vermont), et en 2010 pour Houston. En 2010, la société Spantheon protège par un brevet international et des brevets nationaux l’invention d’un dôme géant de 1,2 miles de diamètres, soit presque 3 km, pouvant abriter une ville, grâce à une percée technologique sur des arches de maintien sans moment de flexion. Le but est de créer des habitats durables, avec de l’air non pollué, sous dômes transparents. Ces dômes sont imaginés pour recouvrir des parties de villes existantes.
La question n’est plus de savoir si l’Homme sera obligé de vivre sous des dômes hermétiques pour survivre, mais quand ?