Les transports sont de plus en plus rapides, et les moyens de télécommunications de plus en plus performants. Notre société vie à 100 à l’heure, ce qui nous pousse à toujours vouloir se déplacer encore plus rapidement. Après avoir optimisé la rapidité des voitures, des trains, des bateaux à moteur et des avions, il faudrait imaginer un nouveau moyen de transport ultra rapide, bon marché, auto-suffisant en énergie, sans nuisance sonore et avec un coût de construction faible.
Pour se déplacer très rapidement, l’Homme pourrait-il inventer un train dans un tube sous vide ?
En 1964, l’écrivain Russe de science fonction Issac Asimov, décrit dans un article sa vision du monde pour 2014. Ses prédictions futurologiques étaient assez proches de la réalité. Par exemple, il écrit qu’en 2014, « seuls des vaisseaux sans équipage humain auront atterri sur Mars » ou encore que « les communications seront à la fois visuelles et auditives. Vous pourrez à la fois voir et entendre la personne à qui vous téléphonez. Les écrans serviront non seulement à communiquer, mais aussi à consulter des documents, lire des livres, regarder des photos ». Il tente également de décrire les transports de 2014 : « on se focalisera de plus en plus sur les moyens de transport qui ont le moins de contact avec le sol ». Un train dans un tube sous vide pour éviter les frottements ?
Cela reste de la science fiction. Mais est-ce si improbable ?
En 2012, Elon Musk, co-fondateur de Paypal, fondateur du constructeur de voitures électriques Tesla Motors et de l’entreprise privée d’exploration spatiale SpaceX, annonce un projet nommé Hyperloop, le « cinquième moyen de transport moderne », après l’avion, le train, l’automobile et le bateau à moteur. L’Hyperloop consiste en un tube à basse pressurisation au sein duquel des capsules sont transportées à grande vitesse, reposant sur des coussins d’air pressurisé. Les capsules seraient propulsées par un champ électromagnétique, champ généré par un moteur électrique, alimenté par des capteurs solaires placés sur des tubes. Ce n’est d’ailleurs pas le seul projet tangible à être imaginé : en 2012, ET3, une société américaine, lance l’idée d’un train hypersonique dans un tube sous vide, le « vactrain ». Peter Maskus, ingénieur allemand, quand à lui, imagine des capsules munies d’aimants supraconducteurs dans des tunnels sans air.
La question n’est plus de savoir si nous nous déplacerons dans des trains (ou des voitures) placés dans des tubes sans air, mais quand ?